Les biosimilaires actuellement disponibles en Europe et en France
Leur commercialisation varie selon les pays. Ceux disponibles en France sont indiqués dans le tableau ci-dessous.
2023 marque l'arrivée sur le marché français du 1er biosimilaire de LUCENTIS® (ranibizumab): RANIVISIO® (« L’économie estimée pour l’Assurance Maladie est de l’ordre de 8 à 63 millions d’euros d’économie selon la pénétration du biosimilaire (de 10% à 80%). »), ainsi que du 1er biosimilaire de SOLIRIS® (éculizumab) : BEKEMV®.
En 2024, les premiers biosimilaire de ROACTEMRA® (tocilizumab) : TYENNE®, de TYSABRI® (natalizumab) : TYRUKO® et de STELARA® (ustékinumab) : UZPRUVO® arrivent en France.
Ceux disponibles en France en ville sont indiqués dans le tableau ci-dessous.
Biosimilaires en développement
Les molécules perdant leur brevet entre 2023 et 2032 appartiennent pour plus d’un tiers aux domaines de l’oncologie et de l’immunologie.
Sur 69 spécialités biologiques qui perdront leur brevet d'exclusivité entre 2024 et 2030, 71 % n'ont pas de biosimilaires en développement.
Source : The Impact of Biosimilar Competition in Europe - IQVIA - Janvier 2025
Voici les principaux biomédicaments (en chiffres d’affaires) perdant leur brevet ces prochaines années.
Seulement 13 % des spécialités biologiques qui vont perdre leur brevet d'ici 2030 et qui ont un chiffre d'affaire inférieur à 500 millions d'euros, ont un biosimilaire en développement.
Par contre, tous ceux ayant un chiffre d'affaire supérieur à 1 milliard d'euros ont un biosimilaire en développement, de même que 63 % de ceux qui ont un chiffre d'affaire compris entre 500 millions et 1 milliard d'euros.
Ainsi, l’attractivité pour le développement industriel des médicaments biosimilaires dépend fortement du potentiel économique.