Les biosimilaires actuellement disponibles en Europe et en France

Au 18 mars 2025, plus de 110 médicaments biosimilaires, pour 24 substances actives différentes, bénéficiaient d'une AMM en Europe.

Leur commercialisation varie selon les pays. Ceux disponibles en France sont indiqués dans le tableau ci-dessous.

2023 marque l'arrivée sur le marché français du 1er biosimilaire de LUCENTIS® (ranibizumab): RANIVISIO® (« L’économie estimée pour l’Assurance Maladie est de l’ordre de 8 à 63 millions d’euros d’économie selon la pénétration du biosimilaire (de 10% à 80%). »), ainsi que du 1er biosimilaire de SOLIRIS® (éculizumab) : BEKEMV®.

En 2024, les premiers biosimilaire de ROACTEMRA® (tocilizumab) : TYENNE®, de TYSABRI® (natalizumab) : TYRUKO® et de STELARA® (ustékinumab) : UZPRUVO® arrivent en France.

Ceux disponibles en France en ville sont indiqués dans le tableau ci-dessous.

Biosimilaires en développement

Les molécules perdant leur brevet entre 2023 et 2032 appartiennent pour plus d’un tiers aux domaines de l’oncologie et de l’immunologie.

Source : Les Médicaments Biosimilaires, une Réponse aux Défis du Financement du Système de Santé - IQVIA - février 2025

Sur 69 spécialités biologiques qui perdront leur brevet d'exclusivité entre 2024 et 2030, 71 % n'ont pas de biosimilaires en développement.

Source : The Impact of Biosimilar Competition in Europe - IQVIA - Janvier 2025

Sur les 69 spécialités biologiques qui vont perdre leur brevet d'ici 2030, 74 % auront eu un chiffre d'affaire inférieur à 500 millions d'euros l'année avant cette perte.

A l'inverse, 8 auront eu un chiffre d'affaire supérieur à 1 milliard d'euros.

Voici les principaux biomédicaments (en chiffres d’affaires) perdant leur brevet ces prochaines années.

Source : Les Médicaments Biosimilaires, une Réponse aux Défis du Financement du Système de Santé - IQVIA - février 2025

Seulement 13 % des spécialités biologiques qui vont perdre leur brevet d'ici 2030 et qui ont un chiffre d'affaire inférieur à 500 millions d'euros, ont un biosimilaire en développement.

Par contre, tous ceux ayant un chiffre d'affaire supérieur à 1 milliard d'euros ont un biosimilaire en développement, de même que 63 % de ceux qui ont un chiffre d'affaire compris entre 500 millions et 1 milliard d'euros.

Ainsi, l’attractivité pour le développement industriel des médicaments biosimilaires dépend fortement du potentiel économique.